Mes chers concitoyennes, concitoyens,


Action en faveur de l’emploi.

En cette période automnale clémente, d’une exceptionnelle douceur, les événements locaux sont marqués par des nouvelles porteuses d’espoirs, avec les perspectives de reprise d’activité de l’usine Malora.

Depuis plusieurs mois, les différents acteurs impliqués dans ce dossier travaillaient à la recherche d’une solution pour permettre aux salariés de cette entreprise de conserver leur emploi.

La Communauté Urbaine, moi-même, M. Royer, Conseiller Général de notre canton, la Députée de notre circonscription se sont investis dans ce dossier difficile et complexe, où sans cesse, la recherche d’une solution humaine, du sauvetage des emplois ont été privilégiés.

Nous avons tenus à ne pas médiatiser et politiser un dossier exigeant de la discrétion et du tact.
Les chefs d’entreprise intéressés préférant l’action concrète aux déclarations fracassantes et aux situations conflictuelles.

C’est cet esprit constructif qui a animé les acteurs de ce dossier avec le refus de la polémique. Aussi, lorsque la solution de la reprise par l’entreprise Venturini et son PDG, Sylvain CUNY s’est développée, aucun des acteurs n’a cherché à s’en attribuer la paternité.

Ce résultat est le fruit d’un travail collectif, de la mise en œuvre de bonnes volontés, avec le but de sortir Malora et ses salariés de leur situation difficile. L’essentiel était de donner du travail aux salariés, de ne pas les laisser sur la touche.

La Mairie a joué son rôle en recrutant un salarié de Malora qui, du fait de sa qualification, n’aurait pu être repris par les sociétés alors en liste.

L’humilité, la prudence ont prévalu, pas de déclarations d’auto-suffisance, de satisfecit, le sauveur de Malora c’est celui qui, à terme, en acceptant de reprendre le passif, et croire en l’entreprise, en son personnel, qui montera des projets pour la relancer et parviendra à pérenniser l’emploi, sera le sauveur, mais nous le saurons avec le temps.

Aujourd’hui, cependant, l’espoir est revenu, il reste à attendre la reprise effective de Malora par son nouveau PDG, qui utilisera ses compétences, son savoir faire et ses idées pour
trouver à Malora de nouveaux débouchés, de nouveaux marchés, complémentaires avec
son activité et répondre aux espoirs placés en lui.

Le travail, la bonne volonté, un esprit de conciliation des acteurs impliqués dans ce dossier et des interventions auprès des pouvoirs public et des ministres ont fini par être fructueux puisqu’il a fallu obtenir une dérogation à l’article L 122-12 du Code du Travail pour permettre la reprise d’une partie des salariés et ainsi donner à M. CUNY les moyens pour
son projet de reprise, celui-ci ne pouvant actuellement reprendre la totalité des salariés. 

Une issue positive après bien des vicissitudes et des excès, bien au-delà de la simple défense des salariés, en vue de politiser cette affaire et d’encenser un syndicat, mais l’essentiel est dans la nouvelle de la reprise d’une activité sur Malora.

 

Le Maire 
Vice-Présidente de la Communauté Urbaine du Grand Nancy,
 

Danielle BONNEVILLE